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S’entraîner blessé : comment continuer à avancer malgré tout


Beaucoup de gens, dès qu’ils se blessent, ont le même réflexe :

« Je suis blessé, je ne peux pas m’entraîner… alors je ne devrais pas m’entraîner. »

Et rapidement, ils tombent dans le piège de la résignation. Comme ils ne peuvent pas s’entraîner comme d’habitude, ils pensent que ça ne vaut pas la peine d’aller au gym. C’est faux.


S’arrêter complètement est souvent la pire décision à prendre. Non seulement on risque de ralentir la guérison, mais on commence aussi à perdre les acquis physiques et mentaux durement gagnés.


La vérité, c’est que tout le monde va avoir des blessures à un moment ou un autre. Ce qui fait la différence à long terme, ce n’est pas d’éviter les blessures à tout prix, mais d’apprendre à les gérer intelligemment. Rester actif, même blessé, est la marque des gens qui resteront en forme et en santé toute leur vie.



1. Bouger pour guérir : l’aspect physiologique


L’idée selon laquelle il faut tout arrêter lorsqu’on se blesse est dépassée. Aujourd’hui, les recherches sont claires : le mouvement contrôlé et adapté stimule la guérison. En maintenant une activité physique sécuritaire, on augmente le flux sanguin, ce qui permet un meilleur apport en oxygène et éléments nutritifs aux tissus lésés. Ce simple effet physiologique peut accélérer le processus de réparation.

En parallèle, l’activité physique stimule la production naturelle de certaines hormones clés comme les endorphines, la dopamine et la testostérone (chez les hommes et les femmes), qui participent activement à la régénération cellulaire, à la régulation de la douleur et à une meilleure récupération générale.



2. Bouger pour rester sain d’esprit : l’aspect émotionnel


Être privé temporairement d’un mouvement ou d’une capacité peut affecter notre humeur et notre motivation. Mais continuer à s'entraîner, même différemment, permet de générer ce qu’on pourrait appeler des molécules d’espoir — ces neurotransmetteurs comme la sérotonine et la dopamine, qui agissent directement sur le moral. Ce sont elles qui créent le sentiment de progrès, de contrôle, et d’estime de soi, même dans l’adversité.

Autrement dit : bouger, c’est entretenir une hygiène mentale. C’est refuser de tomber dans la passivité ou la résignation.



3. Que faire concrètement? Un guide simple en trois étapes


Étape 1 : Adapter intelligemment avec ton coachLe premier réflexe doit être de parler avec ton entraîneur. Ensemble, vous pouvez modifier l’entraînement en respectant une règle simple : bouger sans douleur. Il y a toujours une version possible — assis, allongé, unilatéral, sans charge, etc. L’objectif reste de stimuler le corps sans aggraver la blessure.


Étape 2 : Changer ton intentionQuand tout va bien, l’intention est souvent la performance. Blessé, il faut accepter de passer à une intention de bien-être. L'entraînement devient alors un outil de soutien et de guérison, pas un test de performance. Ce changement d’attitude est libérateur et te permettra d’évoluer avec bienveillance envers toi-même.


Étape 3 : Garder le focus sur ce que tu peux faireNe laisse pas ce que tu ne peux pas faire se mettre en travers de ce que tu peux encore faire. C’est une philosophie que tout athlète devrait adopter : avancer avec les moyens du bord. Un bras blessé? C’est le moment de renforcer les jambes. Une cheville enflée? On travaille le haut du corps. Il y a toujours quelque chose à améliorer.



En conclusion, une blessure n’est pas une pause, c’est une transition. Elle te donne l’occasion de travailler différemment, de te reconnecter à ton corps, et de renforcer non seulement tes muscles, mais aussi ta résilience. Tu n’as pas besoin d’être à 100% pour bouger. Tu as seulement besoin de faire le 100% de ce qui est possible aujourd’hui.


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